"Sélection Printemps des Poètes"
Daffodil
DAFFODIL, spectacle musical de la chanteuse compositrice Laurence OLIVIER autour de la poésie d’Emily DICKINSON, distille une palette de chansons minimalistes, petites perles intemporelles mêlant piano et électronica atmosphérique, réminiscences de Satie ou de jazz, slam, et projections vidéos.
Chant et poésie forment ici un axe magique où la voix aérienne sur le fil de mélodies ciselées jusqu’à l’épure, puise son souffle au plus près des mots de la poétesse, centre de gravité de ce concert, entre poèmes chantés (en anglais) et extraits de lettres et poèmes parlés (en français).
« Daffodil a envoûté le public… Atmosphère intimiste et notes épurées. Laurence Olivier a emporté le public dans un univers emprunt de pureté et de poésie. Un voyage musical autour de la poétesse américaine Emily Dickinson particulièrement réussi. Entre instrumentation acoustique et électronique minimaliste, la voix claire comme du cristal de l'artiste a résonné au plus profond de chacun des spectateurs. »
Nice Matin Mars 2015
MAY B  May B BLOSSOM  Blossom
Chant, composition, arrangements, laptop, conception: : Laurence Olivier
Création vidéo : Laurence Olivier
Piano : Claire Lamothe
DATES:
23 Mai LYON Théâtre des Maronniers
13 Mars Centre d'Animation Tour des Dames, Paris 9ème
21 Mars CC du Val de Siagne, Grasse
19/09/14 Théâtre de Menilmontant, Paris 20ème
14, 15, 16/07/14 Centre Européen de Poésie d'Avignon
05/03/14 Centre d'Animation Place des Fêtes
« C'est sur les ruines d'un monde intérieur comme dévasté par une catastrophe cosmique que s'édifie la parole d'Emily Dickinson. Elle s'affirme, éclatante et péremptoire, dans la lumière du recommencement. Poésie d'outre-tombe, voix d'emmurée qui a choisi de s'adresser à nous directement, à travers les épaisseurs du temps, et qui nous parvient intacte, brute, urgente, sans concession, encore emmaillotée de silence. (…) L'ensemble fait penser aux fragments d'un opéra intime construit autour du livret absent de la vraie vie. L'ambiguïté, ce mode subtil de la théâtralité, domine ici. Langage de sténographe ou de télégraphiste, pressée de se délivrer de sa charge poétique, écriture happée en plein vol (…) contribue à donner au poème son allure de pont suspendu ou encore de portée musicale. »
Claire Malroux